Une vie en vers

Publié le 03/07/2010 à 20:51 par womiko
Une vie en vers

Si je pouvais t'emmener avec moi

Dans cet endroit

Je le ferais bien

Tu sentirais en vain

Cette plénitude  et légèreté

Que je sens en moi entrée

Alors je prends mon crayon

Otes son bouchon

Et déflilent les mots un par un

Imaginés grâce à ces refrains

Ils bercent alors mon imagination

Vers des souvenirs ou de nouvelles directions

En quelques heures tout est noté

Sur un simple bout de papier

Puis tout est relu

Et m'étonnes parfois de les avoir conçu

2002

 

 

 

Je ne sais expliquer ce qui me noue

A vous

Pas forcément besoin de parler

D'ailleurs cela me fais toujours halluciner

Vous captez chez les autres l'importance

Et vous fichez de l'apparence

Vous ne connaissez pas les arrières pensées

Pourtant soit disant vous êtes attardés

Ceux qui se moquent de vous

Ne savent pas du tout

Ce dont vous êtes capable

Et combien vous êtes agréables

Sans même avoir cette volonté

Tant de choses vous nous apportez

Comme à sourire malgrès tout à la vie

Qui pour vous chaque jour est un nouveau défit

Et même si parfois vous êtes saoulants

Vous êtes autant délirants

Et face à la vie vous restez naturels

Et moi ça me donne des ailes

2000

 

 

 Il y a des jours, des nuits

Des silences, des bruits

Il existe la haine, l'amour

Des jamais, des toujours

De la vie j'ai ce mirroir

Qui montre qu'elle est contradictoire 

1993

 

 

Quand il est là

Il me difuse sa joie

Car quant il part

mon sourire sans m'en rendre conte se range dans l'armoire

Mais je ne lui en veux pas

Car il pense peut être comme moi

Avant de se rencontrer

Des projets nous nous sommes seul fixés

Et il ne faut pas par amour vouloir les supprimer

Ou même les changer

Car accepter qu'une personne puisse réaliser ses projets un jour

Me paraît être une belle preuve d'amour

2000 

 

 

Leur peau si douce et si poudrée

N'est que le reflet de leurs années

Ils nous livrent en quelque secondes les douloureuses histoires de leur vie à leur façon

Soit par la parole ou sans qu'il n'y ai de son

Malgrès ce corps qui parait si fragile tel du cristal d'une incroyable pureté

Leur yeux vous font savoir que ce coeur qui bat est remplit de vécu avec tant d'hivers et tant d'automne qu'ils ont vu évoluer

Alors que dans nos yeux ils voient notre gaieté à leur apporter et ils nous en remercient en nous souriant

Avec cet air parfois coquin qu'on les enfants

2002